La paix durable au Burundi, un défi après une décennie de guerre

21 septembre 2011

La paix durable au Burundi, un défi après une décennie de guerre

Aujourd’hui, 21 septembre,  c’est la journée Internationale de la paix. En ce jour même, le Burundi est en deuil, pour la mort de 39 personnes massacrées impitoyablement dans la nuit du 18 septembre. Apres plus d’une décennie de guerre au Burundi, la paix reste encore comme un rêve inaccessible dans notre pays. Jusqu’à ce jour plusieurs personnes associent ce pays à la guerre, au massacre ou au vol et banditisme ; voilà un triste constat. Et notre triste record serait d’être 9ème de 10 pays, les plus dangereux en Afrique.

Ce dimanche en rentrant chez moi, un peu tard ; J’étais fier du pas vers la paix que le Burundi venait de franchir. Dans très peu de temps mes illusions tombèrent. Soudain je fus accueilli par une pluie des balles, dans plusieurs directions. En entrant dans la maison je ne cessais de penser que cela devait être les cas de vols à main-armée. Cependant, le matin grande fut ma surprise d’entendre que 39 personnes ont trouvé la mort. En écrivant ces mots, je me dis que nous avons encore beaucoup à faire et à apprendre sur le maintient de la paix durable chez nous.

Voici la contribution d’une lectrice sur cette journée dediée à la paix:

ENGAGEMENT A EDIFIER LA PAIX

 

La paix commence par un regard respectueux qui reconnaît dans le visage de
l’autre une personne quelle que soit la couleur de sa peau, sa nationalité, sa
langue ou sa religion. Nous ne pouvons pas y arriver tant que les injustices, les inégalités
excessives d’ordre économique ou social, l’envie, la méfiance et l’orgueil
sévissent entre les hommes et les nations menacent sans cesse la paix et
causent la guerre ou ne facilite certainement pas le processus de la paix, si
on laisse prospérer les injustices et les disparités sur notre planète, avec
une inconscience coupable. Très souvent, les pays pauvres sont devenus des
lieux de désespoir et des foyers de violences. Au nombre des injustices
sociales et des formes de discriminations inacceptables figure aussi la
recherche de privilèges pour certaines catégories des citoyens.

En nous référant au message de Jean Paul II à l’occasion de la journée
mondiale de la paix le 1er janvier 2000, il avait posé cette question au monde:
« Le siècle qui commence sera-t-il sous le signe de la paix et d’une
fraternité retrouvée entre les hommes et les peuples? Ensuite, lui-même avait
répondu aussitôt:  » Nous ne pouvons, certes, pas prévoir l’avenir. Mais
nous pouvons, établir un principe exigeant: il y aura la paix dans la mesure où
toute l’humanité saura redécouvrir sa vocation originelle à être une unique
famille, où la dignité et les droits des personnes, quels que soient leur état,
leur race ou leur religion, soient affirmés comme antérieurs et prééminents par
rapport à toute différentiation et à toute spécification ».

Ce message fort signifie simplement que, tout le monde doit s’engager à
lutter pour la paix et le respect du droit international qui doit ainsi
retrouver sa place dans les relations internationales. « Les événements
historiques nous enseignent que l’édification de la paix ne peut se passer du
respect d’un ordre éthique et juridique selon le vieil adage: « serva
ordinem et ordo servabit te »(préserve l’ordre et l’ordre te préservera). Le
droit international doit éviter que prévale la loi du plus fort. Car son but
essentiel est qu’à la force matérielle des armes soit substituée la force
morale du droit prévoyant des sanctions appropriées contre les transgresseurs.

Pour cette raison, je lance un appel à tout le monde, les parents, les
enseignants, les hommes et les femmes du monde du travail, les gouvernants, les
membres des organisations internationales, ceux des organisations non
gouvernementale, les croyants dans toutes les religions et aux jeunes en
particulier,  » « Dans tout ce que vous faites, laissez-vous
constamment guider par cette pensée: ‘La paix en vous, et autour de vous, la
paix toujours, la paix avec tous, la paix pour tous’.

Rachel Hinipai Expert en communication CSAC

 

 

 

 

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