Tolérance zero contre la Corruption!

Après plus d’une décennie de guerre civile, le pays était plongé dans bien de maux. Parmi ces maux nous voyons la pauvreté, la misère mais aussi la corruption qui était visiblement présente dans plusieurs institutions tant privées que publiques. Ce pays, le Burundi, dont la devise est : Unité, Travail et Progrès, était plongé dans le gouffre de la corruption. Les chiffres publiés par Transparancy International ainsi que la Banque Mondiale ne font que confirmer la réalité. Selon les statistiques : Le Burundi est le pays le plus corrompu de la communauté East Africaine(EAC) suivi de l’Ouganda et du Kenya.

Lors de l’investiture du chef de l’Etat (le 26.Août.2010), pour son deuxième mandat, Monsieur Pierre Nkurunziza, le président a déclaré : désormais « tolérance zéro contre la corruption. » Et depuis lors les actes suivent cette déclaration : deux chefs d’entreprise ont été limogés pour soupçon de corruption, celui de Sosumo (entreprise de production du sucre) et celui de l’Otraco (institution chargée de transport) suivants ces mêmes rapports, les institutions les plus corrompues seraient La Police, La Justice ainsi que l’OBR (Office Burundais de recettes).

D’autres institutions luttent contre la corruption, notamment L’Observatoire de Lutte Contre la Corruption et les Malversations Economiques(OLUCOME), la Brigade Spéciale Anti-corruption(BSAC) ….Parmi les slogans qui véhiculent leurs messages, on entend souvent : « La corruption enrichit peu de gens et en tue beaucoup ! », « J’aime mon pays je ne me livre pas à la corruption !», « Tous contre la corruption », « Un vrai Burundais dénonce la corruption », «La corruption est un cancer pour l’Etat, une perte pour la Nation » La lutte est dure mais la victoire est réelle, la sensibilisation se fait à tous les niveaux, c’est le temps de la vérité pour un Burundi nouveau. Que justice sois faite : c’est le prix à payer !