Le vol : une catastrophe au Burundi

22 août 2011

Le vol : une catastrophe au Burundi

Les cas de vol se font de plus en plus remarquer dans la ville de Bujumbura. Bien que cette situation soit vieille comme le monde, elle n’a fait que s’accentuer du jour au jour et surtout après une longue crise politique que le Burundi a traversé. Les personnes qui sont les plus souvent victimes du vol, pour la plupart des cas, sont les femmes et les gens qui connaissent moins cette ville de Bujumbura. Avec la pauvreté et le chômage que la population connaît, plusieurs jeunes se livrent à des activités de banditisme, dont le vol. Bien que le chômage ou la guerre ne soit pas les seuls facteurs qui ont poussés nombreux jeunes au vol, il est vrai, tout de même, qu’ils ont contribué à accroître ce fléau dont souffre le Burundi aujourd’hui.

Cet après-midi en m’entretenant avec une collègue, je remarque que son sac est déchiré dans la partie inférieure. En essayant de comprendre la cause, elle me fait savoir qu’elle était parti faire des achats au marché centrale de Bujumbura, quand cela c’était produit. Sans qu’elle s’en aperçoive, un voleur avait déchiré son sac avec une lame de rasoir ; et  pendant qu’elle circulait toujours, ignorant ce qui venait de se passer, une femme l’appelle et la fait remarquer cette déchirure. Elle fut très surprise et se hâta de vérifier le contenu de son sac. En y jetant un coup d’œil rapide, elle remarqua que, heureusement, tout était en place. Son porte-monnaie se trouvait du côté où le sac n’a pas été déchiré.

Malgré la présence des agents de la sécurité au marché centrale de Bujumbura, le vol ne s’est pas totalement arrêté. Et parfois certains voleurs deviennent célèbres, connus de tous les commerçants, sauf de leurs victimes. S’ils sont emprisonnés, ils ressortent après quelques jours. C’est ainsi que, pour éviter de se faire dévaliser, la vigilance de chacun est la seule arme efficace dans la protection de ses biens. En visitant Bujumbura, surtout son grand marché, soyez conscient que les voleurs rôdent autour de vous. Même les personnes qui se proposent pour vous aider à porter des bagages, peuvent être des bandits. En les laissant porter vos bagages, placez-les devant vous sous votre surveillance. Soyez vigilants car ces voleurs n’ont pitié de personne, pas même des pauvres, comme « le moustique n’a pas pitié d’un homme maigre ».

Étiquettes
Partagez

Commentaires

said omar said ahmed
Répondre

C'est une phénomene mondial, surtout les pays pauvre. mais on doit se pose la question: Comment cela devient possible? qui est le principale responsable?
ils font ça juste poursuivivre. c'est le gouvernement.

Jean-Paul Amuri Lwesso
Répondre

Tu as raison de dire que le vol est devenu un phénomène mondial.
Par contre, dire que c'est la faute du gouvernement, serait accuser les autres
d'être responsables de ceux qui revient de notre responsabilité.
On peut être pauvre et honnête, je pense.

Merci pour ta contribution.

Amitiés!!!

Karara
Répondre

Bonjour Jean Paul,
Merci pour ton article sur le vol au Burundi. Tu sais toujours pointer du doigt les choses importantes de la vie.
Je pensais néanmoins important d'ajouter à ton propos, que le vol au Burundi ne se localise malheureusement pas seulement au marché central de Bujumbura.
C'est un fléau qui est répandue dans l'ensemble de la société : routes, maisons, entreprises, institutions, administrations publiques et privés, écoles et j'en passe.
Prenons l'exemple des arbres au bord des routes, des câbles de lampadaires, le linge sur les fils d’étendage, les rétroviseurs et phares de voiture, etc, etc...
Tout se vole au Burundi et c'est une véritable gangrène pour le pays car lorsqu'il est pratiqué par la majorité (et sans honte aucune), il n'y a pas ou plus de développement possible.
Beaucoup de gens excuse les voleurs ou s'excusent d’être des voleurs sous prétexte de grande pauvreté.
De mon point de vue, ce n'est pas si évident que cela puisqu'il existe des pays extrêmement pauvres dans le monde ou le vol n'est pas répandue comme il l'est ici au Burundi. La pauvreté ne peut excuser la malhonnêteté ou le crime car un homme pauvre est un homme a part entière et possède le choix de vivre dans l’honnêteté ou dans le mépris de l'autre et de sa société.
Personnellement, il m'est facile de trouver des circonstances atténuantes aux enfants des rues qui manquent de tout repaire, mais il m'est très difficile d'en trouver à un adulte, père de famille, aussi dénué de tout soit il.
Ce n'est que mon avis et je tenais à vous le faire partager.
Merci de votre attention et merci à toi Jean Paul pour tes précieux articles.

Jean-Paul Amuri Lwesso
Répondre

Merci Claire d'avoir complété cet article!
Je dois dire que ton analyse est tout à fait vraie. Le vol s'est rependu non seulement au marché central,
mais presque dans toutes les institutions. Je suis de même d'accord avec toi que le fait d'être pauvre ne donne
à aucune personne le droit d'être malhonnête!!

Amitié!!!

Karara
Répondre

Merci Jean Paul.

Oui je dirai pour résumer ma pensée, que l'on peut être voleur sans être pauvre tout comme l'on peut être pauvre sans être voleur.

A méditer...

Amitiés