Moi et l’Internet : le bilan après sept ans

6 juin 2011

Moi et l’Internet : le bilan après sept ans

Vivant au Burundi, pays où l’Internet est faiblement utilisé par les jeunes de mon âge, à cause de sa cherté dans les cybercafés mais aussi le manque de connaissances nécessaires pour se lancer seul dans le maniement de cet outil. L’accès fréquent de l’Internet semble être limité aux étudiants, professeurs et ceux qui travaillent dans le domaine où l’usage du net est fondamental. Pour une autre partie des jeunes, l’usage se limite parfois à la messagerie électronique, le chat sur facebook, la recherche des photos des stars, …voire même des images pornographiques. Il n’est donc pas étonnant de constater que le mot même Internet et surtout son usage peuvent parfois ne pas être compris par une grande majorité de la population. Et particulièrement, pas d’arnaqueurs en provenance du Burundi !

Ma découverte de l’Internet remonte en 2004, après mes études secondaires. A l’époque, novice que j’étais, je devais suivre mon grand frère qui, lui, avait déjà un peu maîtrisé l’usage de la messagerie électronique et la navigation sur des sites web.  Aujourd’hui sept ans après cette découverte j’ai envie de faire un tour sur ce parcours et son impact sur ma vie. Mes premières années de découvertes du net furent limitées à l’exploration de la messagerie. Envoyer et recevoir des E-mails me semblait plus vaste comme service que l’Internet pouvait offrir. Quelques temps après j’ai compris qu’on peut aussi chercher les informations sur la toile, se cultiver et même se divertir grâce à l’Internet. D’un site web vers un autre, je commencais à explorer le net au risque parfois de dépasser les quelques minutes que me permettaient mes économies dans des cybercafés.

Certaines de mes illusions furent vite évaporées avec l’expérience que j’ai acquis parfois par les échecs des mes amis face aux arnaqueurs. La pensée de trouver des formations gratuites à l’étranger, les bourses d’études, les amis ou autres choses de ce genre laissèrent place au désir de s’auto former et d’éviter surtout les promesses mirobolantes, pièges des arnaqueurs. Certaines recherches furent utiles et fructueuses, tout de même pour moi. Comme l’information que j’ai obtenu lors du concours de création de blogs, en 2010,  information trouvée sur la toile grâce à mes parcours sur le net. A l’époque, le mot « blog » était nouveau, et je ne savais même pas à quel usage était destiné ce vocable.De plus, je me suis servi  de Google et de mon Petit Larousse pour découvrir la signification même de ce nouveau mot pour moi, à l’époque.

Sept ans après ma découverte de cet outil qu’est Internet, je ne prétends même pas avoir appris le quart de ce qu’il contient. Toujours utile et facile à manier, car l’ordre ne lui fait pas défaut, j’admets que le net reste un grand magasin du savoir humain. Il est un vaste monde à découvrir avec ses lois et son langage. Cependant, l’Internet reste aussi un terrain glissant où la prudence ne doit jamais manquer. Comme tout autre instrument, il sert à construire mais il peut aussi faire de grands dégâts, parfois nuisibles et mortels. La magie d’un seul clic peut ruiner la réputation d’une personne ou d’une entreprise sur facebook ou twitter. C’est tout de même aussi alarmant d’apprendre que plus de la moitié des médicaments vendus via la toile sont des faux ! De ma part, le net m’a grandement servi, après sept ans de son usage, je peux dresser un bilan positif. Malgré cela, je dirais, tout de même, que la prudence sur ce terrain pourra nous faire gagner beaucoup !

Étiquettes
Partagez

Commentaires

didier
Répondre

c'est un bon récit.
l'internet est un outil vraiment indispensable,mais méfions-nous des offres mirobolantes!!

Jean-Paul Amuri Lwesso
Répondre

T'as raison ami! Il convient vraiment de savoir que l'Internet est très utile mais reste aussi
un couteau à double tranchant! Le piratage informatique est devenu un problème international.
Espérons que la prudence nous fera échapper bien de pièges!!

Amitiés!!

tya
Répondre

et bien dis donc comme c est etrange.a qoui sert le cyber chez vous.si je comprend bien une revolution a la tunisienne n est pas possible.

Jean-Paul Amuri Lwesso
Répondre

On est vraiment loin de faire une mobilisation via le net chez nous!